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Remèdes naturels pour la colite ulcéreuse qui aident à soulager l’inflammation de l’intestin

Découvre quels sont les meilleurs remèdes naturels pour la colite ulcéreuse et apprend à connaitre encore mieux cette pathologie. Si tu veux donner ton avis sur le sujet, écris un commentaire en bas de page.

29 août 2024 à 12:20 pm
Temps de lecture: 15 min

On estime que d'ici l'année prochaine, plus de 325 000 Français seront touchés par la colite ulcéreuse (plus connue sous le nom de rectocolite), une inflammation auto-immune chronique qui touche le système digestif et plus précisément l’intestin. Un chiffre certes décourageant, et c’est pour cela qu’il est nécessaire que nous ayons une information correcte et plus précise sur ce qu’elle représente et sur les remèdes naturels à adopter pour essayer d’obtenir un soulagement.

Dans notre article, nous aborderons justement ces arguments ; nous attendons de connaitre vos avis dans les commentaires.

« Tu as l’air bien, pourtant » : est l’une des phrases les plus habituellement entendues par les personnes touchées de colite ulcéreuse (ou, pour utiliser son abréviation, RCH), et il n’existe rien de pire.

En effet, même si parfois cette pathologie ne met pas clairement en évidence de problèmes physiques, elle est, vu sa nature chronique, caractérisée par des périodes d’absences de symptômes et impacte tout de même la sphère émotive de l’individu qui en souffre, générant en lui un état permanent de tensions et de peurs pour le futur.

« Combien de temps durera cet état de bien-être ? », « Et si la rectocolite devait réapparaitre soudainement ? », « Et si c’était plus grave que la dernière fois ? », sont quelques questions que les personnes en phase de rémission ont tendance à se poser. Parce-que ceci est la RCH : une bombe à retardement dont tu ne sais jamais quand elle va exploser, et ni avec quelle intensité elle le fera.   

Et ne parlons même pas des moments quant au contraire la maladie est active ! Outre les troubles émotionnels, apparaissent également toute une série de symptômes physiques tellement gênants et limitants, qu’ils sont capables de nuire à la tranquillité quotidienne d’une personne.

Il y a aussi un autre problème : il n’existe pas (du moins, actuellement) un traitement universel et définitif pour la RCH, capable de l’éradiquer complètement et pour toujours.

Mais ne désespérez pas, ceci ne veut pas dire qu’il n’existe aucuns remèdes différents à adopter pour la contrôler et en induire la rémission clinique (c’est-à-dire la disparition des symptômes).

De quelle façon ? En plus de suivre les traitements spécifiques prescris par le médecin traitant, il est également positif d’intervenir sur l’alimentation et de gérer l’anxiété, ainsi que de recourir à des solutions naturelles qui sont complémentaires dans le traitement de la maladie.

Aujourd’hui, nous sommes ici justement pour vous parler de ce sujet, en espérant quand même que vous lirez l’article par simple curiosité et non pas parce que vous aussi êtes affectez par la rectocolite.

Allons-y !

Comprendre la colite ulcéreuse

Comprendre la colite ulcéreuse

Nous l’avons déjà mentionné précédemment : la colite ulcéreuse, avec la Maladie de Crohn, fait partie de la catégorie des MII (Maladie Inflammatoire de l’Intestin) ou, pour reprendre l’acronyme italien, MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin).

Qu’est ce ça veut dire en peu de mots ? Qu’il s’agit d’une inflammation caractérisée par l’alternance de périodes de bien-être et d’autres de mal-être, qui affecte la muqueuse interne principalement du rectum, d’où son nom. Cependant, si la phlogose – terme médical désignant une inflammation - s’étend aussi à l’intérieur du côlon, alors on parle de « pancolite ».

La cause ? Actuellement inconnue, mais l’on tend à l’attribuer à un dysfonctionnement du système immunitaire du sujet, qui, pour des raisons inconnues, attaque les micro-organismes naturellement présents dans l’intestin, déclenchant ainsi le processus inflammatoire.

Parmi les symptômes courants de la RCH l’on retrouve la douleur abdominale, à type de crampes, généralement limitée à la zone de l’intestin qui est touchée, dans laquelle des plaies et des ulcères peuvent apparaitre. Elle est suivie de diarrhée, autre signe courant de la colique, accompagnée dans la plupart des cas par du sang et du mucus ; dans certains cas, surtout si la maladie concerne une petite portion du rectum, peut survenir une constipation. De nombreux patients souffrent également de ténesme, une condition dans laquelle il existe un besoin urgent et permanent d’aller aux toilettes, pour n’évacuer finalement que de très petites quantités de selles, voire que du sang.

Toutefois, de ces symptômes naissent tout une autre série de troubles, d’intensité plus ou moins élevée ; anémie ferriprive, causée par l’émission fréquente et abondante de sang avec les selles (dans les cas les plus graves ont relève plus de 10 pertes par jour), importante perte de poids, fatigue et épuisement, causées par la malabsorption des substances nutritives ingérées avec l’alimentation, mal-être général et parfois fébricule, signes de l’activation de la réponse du système immunitaire.

Maintenant que nous vous avons donné un aperçu général de cette maladie, passons plus en détail afin d’approfondir les traitements naturels qui peuvent intervenir pour améliorer la qualité de vie des personnes qui souffrent de RCH.

Maintenant que nous vous avons donné un aperçu général de cette maladie, passons plus en détail aux traitements naturels qui peuvent intervenir pour améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de CU.

Le CBD et la colite ulcéreuse : études et recherches

Il existe de nombreuses études concernant l’efficacité du CBD, ou cannabidiol, dans le traitement des MII, comme la rectocolite, tout comme de nombreuses personnes sont atteintes par ces maladies qui consomment régulièrement du cannabis et dérivés afin de soulager leurs propres maux.

  • Vue d’ensemble de l’étude : l’objectif de la recherche a été celui d'identifier des corrélations positives entre la consommation de cannabinoïdes et la rémission ou le soulagement des symptômes de la MII. Pour cela, les études publiées entre 2012 et 2022 ont été prises comme référence, en utilisant le protocole PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses), afin de garantir l'inclusion d'articles pertinents et récents.
  • Résultats : la recherche a mis en évidence comment l’utilisation de cannabinoïdes par les patients touchés par la MII puisse jouer sur leurs conditions de santé, en améliorant l’état de bien-être général de l’individu, en lui permettant une prise de poids at au contraire en réduisant le risque de complications (évaluées selon le score de Mayo pour la rectocolite et du CDAI (Chrohn’s Disease Activity Index) pour la rectocolite et le syndrome de Crohn). Malgré l’optimisme des données rapportées, il n’existe actuellement aucune preuve absolue, en particulier concernant les doses et les modalités d’administration du CBD aux patients.
  • Limites et perspectives : même si les résultats de la recherche aient été largement prometteuses, il convient de souligner qu’il suffit de varier des paramètres tels que les indicateurs d’activité de la maladie, la durée des traitements, les dosages et la méthodologie d’administration des cannabinoïd es pour aboutir à des résultats différents. Réaliser des études contrôlées et randomisées basées sur des paramètres d’évaluation universels et qui tiennent en considération les variables démographiques et individuelles (sexe, âge, gravité des symptômes) des patients, peut en revanche faciliter l’obtention de résultats homogènes en termes de dosages et modalités d’administration du CBD.
  • Conclusion : l’étude réalisée a mis en évidence le rôle important des cannabinoïdes dans le traitement des MII. Toutefois, des recherches plus approfondies sont nécessaires afin de confirmer la sécurité et l’efficacité à grande échelle de ces substances sur les patients. 

Alimentation conseillée

Selon de nombreux gastro-entérologues l’alimentation ne joue pas un rôle fondamental dans la RCH pendant les phases de rémission.

Une alimentation saine, correcte et équilibrée est toujours le point de départ pour une bonne santé de l’organisme, et surtout quand la maladie est active et symptomatique il est recommandé de ne pas surcharger avec des aliments complexes l’intestin déjà enflammé.

Dans ce cas, même s’il n’existe pas un « régime universel » valable pour tout le monde, mieux vaut privilégier des aliments plus faciles à digérer, ou moins riches en fibres insolubles : légumes cuits pelés et épépinés, fruits murs sans peau, céréales raffinées comme le pain ou les pâtes à la semoule sont quelques exemples d’aliments conseillés en phase active.

Oui aussi aux protéines provenant de viandes blanches come la dinde et le poulet, ou du poisson, comme le cabillaud, le saumon, le maquereau, entre autres excellentes sources d’Oméga 3, à condition que le tout soit préparer sans ajout de matières grasses ; la vapeur s’avère être la méthode de cuisson optimale.

Dites plutôt non aux aliments qui risquent d’endommager davantage l’intestin : à limiter donc les céréales complètes, les noix, les graines et les légumes crus, en particulier ceux à feuille verte, mais aussi les légumes qui ont tendance à fermenter dans l’intestin en augmentant les flatulences et la tension abdominale.

Inutile de préciser qu’il faudrait éliminer également de son alimentation les aliments piquants et trop épicés, la caféine, l’alcool et le chocolat, véritables ennemis de la santé intestinale déjà dans des conditions normales, alors imaginez vous lorsqu’un processus inflammatoire est en cours !

Attention également aux intolérances : si par exemple l’on digère mal le lactose, il est conseillé de ne pas consommer de produits laitiers et de préférer ceux sans lactose.

Evitez cependant de recourir à un régime « maison » : avant d’entreprendre toutes modifications/ajouts nutritionnels, nous vous conseillons toujours de prendre l’avis de votre médecin traitant, la seule personne capable de vous donner des conseils ciblés selon votre condition spécifique.

Remèdes naturels et compléments pour la colite ulcéreuse

Remèdes naturels pour la colite ulcéreuse
Jeune femme souffrant d’une forte douleur au ventre due à une colite ulcéreuse.

En plus des modifications de l'alimentation quotidienne, il est possible également de prendre des compléments et principes actifs physio thérapeutiques spécifiques pour le bien-être gastro-intestinal. Voyons ci-après quels sont les plus utilisés.

  • Aloe vera : plante aux propriétés cicatrisantes, apaisantes et anti-inflammatoires, utile pour lutter contre l'inflammation du tube digestif. Elle peut être consommée sous forme de jus, sans dépasser la dose recommandée de deux cuillères par jour, en commençant par une seule pour voir comment l'organisme réagit.
  • Lait d'avoine : l'avoine est une céréale anti-inflammatoire, qui peut être utile pour lutter contre les troubles de la colite. Dans le commerce, se trouve facilement le « lait », si on peut le définir ainsi, alternative valable à la consommation de lait de vache pour les personnes souffrant de pathologies gastro-intestinales. Il est également possible de réaliser cette boisson végétale à la maison, simplement en laissant tremper les flocons d'avoine dans l'eau jusqu'à ce qu'ils se soient bien ramollis, puis les mixer et filtrer le tout.
  • Infusion de graines de fenugrec : en plus de posséder des propriétés phyto-oestrogéniques, adaptées aux femmes souffrant de problèmes menstruels, le fenugrec est un excellent calmant de l’intestin enflammé. Quelques graines de fenugrec laissées infuser quelques minutes dans une tasse d'eau bouillante puis soigneusement filtrées peuvent s'avérer être un véritable remède pour les personnes souffrant de colite.
  • Curcuma : grâce à son principe actif, la curcumine, le curcuma est une épice alliée aux MII. Elle peut être consommée pure dans l'alimentation, sinon sous forme de tisane ou de supplément, sans toutefois dépasser le dosage conseillé par rapport au produit spécifique.
  • Probiotiques : lorsqu'on a des troubles intestinaux, il est presque toujours conseillé de prendre des probiotiques, c'est-à-dire des ferments lactiques. En cas de colite ulcéreuse, les probiotiques peuvent être utiles, même si au début de la prise, il est possible de ressentir des ballonnements et des flatulences, en raison de l'action qu'ils exercent sur la flore bactérienne intestinale altérée. En plus des comprimés, les bactéries lactiques se trouvent également dans des aliments comme le yaourt et le kéfir.
  • Huile de poisson : contient beaucoup d’Oméga 3, de bons gras qui contribuent au bon fonctionnement non seulement de l'intestin, mais aussi du cœur et du cerveau.
  • Camomille : excellent relaxant, la camomille est indiquée également aux personnes souffrant de maladies intestinales, notamment si elle est consommée en infusion. Le même discours est valable pour le calendula, une autre plante aux propriétés anti-inflammatoires connues.
  • Psyllium : surtout si la colite provoque de la constipation, il est bon de prendre (à faibles doses initiales) de la coque de psyllium, source de fibres solubles qui facilitent l'évacuation.
  • Gingembre : la racine de gingembre, consommée fraîche ou infusée dans de l'eau chaude, aide à expulser les gaz abdominaux responsables du classique « ventre gonflé », tout en améliorant les nausées et les douleurs abdominales. Cependant, dans ce cas également faites attention aux doses : le gingembre, s'il est consommé en grande quantité, pourrait avoir l'effet inverse et irriter encore plus l'estomac et les intestins.
  • Feuilles d'olivier : lorsqu'on souffre de colite active, l’on est plus fragile à des infections causées par des virus et des bactéries, en raison de l'affaiblissement de l'organisme et de la fonctionnalité altérée du système immunitaire. L'extrait de feuille d'olivier peut alors s'avérer bénéfique pour renforcer la réponse antimicrobienne de l'organisme.
  • Graines de lin : elles sont riches en Oméga 3 et en fibres. Ils peuvent se consommer directement dans du yaourt, mais pour être plus digestes il vaut mieux en consommer l'huile.
  • Baies de myrtille : la myrtille pure est une aide précieuse lorsque l’on souffre de colite, grâce à son activité protectrice sur la muqueuse intestinale.
  • Thé vert : c'est la variété de thé la plus riche en antioxydants, notamment en catéchines, indispensables pour soutenir l'organisme en cas de RCH et améliorer le transit intestinal. Bien que moins que le thé noir, le thé vert contient néanmoins de la théine, il doit donc être consommé avec modération.
  • Ail : parmi les nombreuses vertus de l'ail, il y a aussi celle de favoriser la digestion, surtout si consommé cru, mais là encore, attention aux doses : trop d’ail peut irriter l'intestin.
  • Ananas : ce fruit sucré et juteux contient de fortes doses de bromélaïne, une substance qui réduit l'inflammation et favorise l'assimilation des protéines.
  • Piment de Cayenne : la capsaïcine contenue dans cette variété de piment peut être utile en cas de RCH pour ses capacités anti-inflammatoires. Il s’agit toujours de piment, donc épicé : à consommer avec une extrême modération.
  • Vinaigre de cidre : réputé pour améliorer la digestion ; à consommer en diluant une petite quantité dans un verre d'eau.

Autres herbes et plantes bénéfiques pour la colite ulcéreuse

Nous avons déjà parlé de la camomille et du calendula comme plantes utiles pour soulager les symptômes de la colite ulcéreuse, mais en voici d'autres qui sont fortement recommandées.

  • Carvi : excellent allié contre les gonflements et la digestion difficile et douloureuse.
  • Quinquina : l'extrait d'écorce de quinquina facilite également les processus digestifs.
  • Artichaut : connu pour ses propriétés dépuratives notamment au niveau du foie, dont il soutient l'activité biliaire, en favorisant la digestion au niveau intestinal.
  • Menthe : utile en cas de gonflement et d'aérophagie, mais possède également des propriétés apaisantes, antispasmodiques et relaxantes au niveau de la muqueuse intestinale.
  • Mauve : possède des propriétés émollientes et sédatives, essentielles pour réduire l'inflammation.

Champignons médicinaux pour la colite ulcéreuse

Saviez-vous que même les champignons (ceux qui sont médicinaux bien sûr) aident également les personnes souffrant de colite ulcéreuse ? Nous approfondissons ci-dessous les deux variétés les plus utilisées dans ce contexte.

  • Chaga (Inonotus obliquus) : se trouve sur l'écorce des bouleaux dans les régions froides du Nord, dont on obtient un extrait à consommer en infusion, en gélules ou en poudre ; utile pour soulager les intestins irrités et atténuer les dommages à la muqueuse.
  • Crinière de lion (Hericium erinaceus) : selon une étude menée en 2016, ce champignon aiderait à la prise en charge de la RCH chez les rats touchés par cette maladie. A aussi des effets bénéfiques sur le cerveau, en activant les processus cognitifs.

En plus des deux mentionnés ci-dessus, il existe d'autres champignons à prendre en considération pour traiter efficacement la colite, comme ceux des variétés Maitake, Turkey Tail et Cordyceps, dotés de propriétés modulatrices capables de favoriser le bon fonctionnement du système immunitaire, notamment si consommés avec des herbes adaptogènes.

Techniques de relaxation

Comme nous l’avons dit, l’anxiété et le stress sont souvent deux fidèles compagnons des personnes qui souffrent de colite ulcéreuse, lesquels, en plus d’influencer négativement l’état de santé général des personnes, peuvent aussi exaspérer les symptômes de cette même RCH, en générant un cercle vicieux sans fin.

Il est donc indispensable de se protéger et de trouver des solutions efficaces afin de calmer l’agitation de l’esprit. Voici quelques conseils.

  • Yoga : pratiquer le yoga, qui associe mouvement physique avec une respiration contrôlée, est très utile pour induire la relaxation, en améliorant la souplesse corporelle. Les positions de yoga stimulent délicatement l’abdomen et peuvent aussi favoriser la digestion.
  • Méditation : la méditation aussi vient en aide aux personnes qui souffrent de tensions et stress, en les ramenant au calme et à la sérénité, en les aidant à affronter de façon plus positive la colite et ses symptômes. Il existe différentes techniques de méditation, comme celle guidée, la pleine conscience et la visualisation.
  • Tisanes : la consommation de tisanes naturelles, comme celles proposées par CrystalTea, est une solution pratique et rapide pour relaxer corps et mental, surtout après une longue journée. Les herbes à retenir ? Celles déjà citées qui stimule la sensation de calme : mauve, menthe et camomille.

Acupuncture et thérapies alternatives pour la colite ulcéreuse

Si vous n'êtes pas satisfait et si vous souhaitez découvrir d'autres remèdes efficaces pour traiter la colite, ci-après nous en mentionnerons encore quelques-uns.

  • Acupuncture : ancienne pratique chinoise basée sur l'insertion de petites aiguilles sur des points précis du corps, pour rééquilibrer l'énergie vitale (définie comme « Qi ») et favoriser la guérison. L’acupuncture peut donc aider à la fois à soulager le stress, à réduire la douleur intestinale et à favoriser le processus digestif.
  • Thérapies holistiques : aromathérapie, réflexologie et le Reiki sont largement utilisés par les patients souffrant de colite ulcéreuse, même si évidemment les résultats varient d'une personne à l'autre.

Conseils pratiques pour la vie quotidienne

Quel que soit le traitement entrepris, il est toujours bon d'essayer d'adopter dans la vie quotidienne un ensemble de pratiques fondamentales afin de préserver sa propre santé, surtout dans des conditions délicates comme la colite. Voici quelques conseils.

  • Tenir un journal alimentaire : nous sommes nos meilleurs et propres médecins, c'est pourquoi il est important d'évaluer de manière indépendante les actions à entreprendre pour se sentir mieux. AU niveau de l’alimentation, par exemple, il serait peut-être utile de tenir un journal dans lequel noter les effets provoqués sur le propre organisme par les différents aliments ingérés, afin d'éviter les plus nocifs.
  • Choisissez des aliments faciles à digérer : nous l'avons déjà dit dans un paragraphe précédent, mais nous le répétons encore. Un intestin atteint de RCH est un intestin qui souffre : ne pas lui compliquer la vie avec des aliments difficiles à digérer est une bonne chose.
  • Boire beaucoup d'eau : l'une des conséquences potentiellement graves de la diarrhée, symptôme courant de la colite ulcéreuse, est la déshydratation. Boire beaucoup tout au long de la journée est donc non seulement conseillé, mais absolument indispensable. En revanche, non aux boissons sucrées ou contenant de la caféine, qui pourraient irriter encore plus la muqueuse intestinale. Oui plutôt à l'eau à température ambiante et aux tisanes chaudes.
  • Gérer le stress : nous avons déjà abordé ce sujet en détail dans le paragraphe « techniques de relaxation ».
  • Établir une routine quotidienne : organiser ses journées selon son rythme, en choisissant une heure précise pour se réveiller et une heure pour se coucher, peut atténuer le stress et améliorer la qualité du sommeil.
  • Demander du soutien : ne pas tout garder pour soi lorsque l’on souffre est le premier pas pour ne pas vous laisser submerger par des pensées négatives. Amis, famille, médecins ou groupes de soutien jouent un rôle fondamental à cet égard.

Quand consulter un gastroentérologue ?

Pour éviter les complications, il faut savoir écouter son corps et avoir un dialogue ouvert et constant avec son médecin traitant. Voici ci-après quelques signes qui indiquent la nécessité de consulter au plus vite un bon gastro-entérologue.

  • Poussées sévères ou prolongées : si les symptômes de la RCH s'aggravent et persistent dans le temps, il est préférable d'évaluer la situation avec un spécialiste, car la maladie peut s'être aggravée, nécessitant ainsi des traitements différents.
  • Nouveaux symptômes ou symptômes inhabituels : même l'apparition de symptômes jamais ressentis auparavant devrait suggérer une augmentation de l'intensité de la pathologie.
  • Effets secondaires des médicaments : les médicaments utilisés dans le traitement traditionnel de la colite ulcéreuse sont nombreux, comme la cortisone, les immunosuppresseurs et les anti-inflammatoires. Cependant, certains d’entre eux peuvent ne pas être bons pour votre corps, provoquant des effets secondaires dont il faut immédiatement discuter avec votre gastro-entérologue.
  • Contrôle régulier : la RCH ne guérit pas définitivement. Même pendant les périodes de bien-être, il est donc important de se soumettre à des visites et des tests de routine, pour mettre en évidence à temps toute trace de réactivation potentielle de la maladie.
  • Approche intégrée : pour avoir une vision générale de la meilleure thérapie à entreprendre, qui inclut à la fois des remèdes médicaux traditionnels et des solutions holistiques et naturelles, le gastro-entérologue est la personne clé à qui demander conseil.

N'oubliez jamais : on ne plaisante pas avec la colite ulcéreuse, ce n'est pas une pathologie à prendre à la légère ou pour laquelle des traitements « maison » peuvent être mis en œuvre. Seul un gastro-entérologue professionnel peut évaluer le cas spécifique et choisir avec vous la meilleure voie à suivre.

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