La recherche de soulagement et de soins par le biais de méthodes naturelles est souvent faite par des personnes qui se retrouvent à devoir affronter le maudit cancer, soit personnellement, soit aux côtés d'une personne qui lui est très chère. Cette recherche née d’un espoir : celui de trouver une autre solution, peut-être moins invasive, pour lutter contre une maladie qui chaque année touche de nombreuses personnes. Dans cet article, nous essayerons d'analyser avec curiosité et respect un domaine aussi vaste que complexe, celui des remèdes naturels contre le cancer, en mettant en lumière des expériences, des témoignages et, là où disponible, des preuves scientifiques.
Nous n’avons pas la prétention de remplacer la médecine traditionnelle ou d’offrir des solutions définitives. Notre but est plutôt celui de découvrir ensemble, les yeux ouvert et l’esprit critique, ce monde de possibilités de pratiques naturelles, où la science et la tradition se rencontrent, se défient et parfois s’enlacent.
Parlons de ces remèdes naturels qui ont montré de puissants bénéfices pour soutenir le corps et l'esprit dans la lutte contre le cancer.
Cependant, rappelle-toi une chose. Il est essentiel en effet que chaque décision thérapeutique, soit prise uniquement et après avoir consulter un oncologue ou un médecin capable de conseiller la bonne approche.
La science derrière les remèdes naturels contre le cancer
En te lançant dans les recherches, tu dois savoir qu’il existe plusieurs principes actifs que la science a déjà commencé à scruter avec intérêts et espoir depuis quelques années. Certains d’entre eux, présents dans la nature, interagissent avec les cellules tumorales. Toutefois, ces mécanismes sont très complexes et les scientifiques ont besoin de temps pour bien les déchiffrer.
Prenons par exemple l’EGCG, un composé qui se trouve dans le thé vert. Il réussit à contrecarrer le métabolisme des cellules tumorales, en ralentissant leur croissance ou en induisant la mort. Nous te conseillons de lire cette étude très intéressante qui examine justement cette action de l’EGCG.
Le sulforaphane se trouve dans les brocolis et dans d’autres légumes crucifères. Lui aussi semble apporter des bénéfices dans la lutte contre les tumeurs. Il réussit à stimuler les enzymes qui défendent notre corps, en nous garantissant une protection supplémentaire des mutations cellulaires qui malheureusement provoquent le cancer. Dans ce cas aussi nous te conseillons de lire une étude intéressante sur les propriétés du Sulforaphane.
A cet égard, la curcumine est très appréciée, elle est extraite du curcuma. Elle a des effets anti-inflammatoires et antioxydants ? il semble qu’elle réussisse à interagir avec les voies de signalisation des cellules tumorales, en limitant la prolifération. Cette étude examine précisément les capacités de la curcumine dans le traitement tumoral.
Celles-ci sont peut-être les herbes les plus connues : c’est qu’il en existe aussi d’autres et nous les verrons plus tard.
Nous pouvons toutefois déjà dire quelque chose : c’est qu’il existe une vérité fondamentale : le corps humain et la nature sont incroyablement connectés.
Mais analysons tous les remèdes contre le cancer que nous avons trouvés à travers une recherche sur le web. Mettons à la première place le CBD, parce qu’il s’agit du composé qui nous représente le mieux.
Remèdes naturels contre le cancer
CBD
Cette section sera écrite en prenant comme référence les études rapportées ici.
Si vous lisez un peu notre site, vous savez très bien que le Cannabidiol (CBD) est un composé non psychoactif extrait du cannabis. Ces dernières années, on a beaucoup parlé de lui dans le domaine scientifique et certains chercheurs et médecins ont étudié ses effets dans les traitements oncologiques. Ces chercheurs ont constaté que les récepteurs cannabinoïdes (CB1, CB2), présents aussi bien sur les cellules normales que cancéreuses, peuvent être bénéfiques dans le traitement de certaines pathologies comme le cancer et les symptômes associés comme l'anxiété, la dépression et les troubles liés au sommeil.
Le CBD et les autres cannabinoïdes se comportent différemment selon le type de tumeur. En effet, les récepteurs cannabinoïdes avec lesquels ces substances interagissent sont présents en quantités diverses dans différentes tumeurs. Le système endocannabinoïde (ECS), dont font partie ces récepteurs, semble donc être impliqué dans le développement du cancer.
L’étude a mis en évidence que le CBD interagit avec ce système de façon complexe. Il influence la croissance, l’apport sanguin et le mouvement des études tumorales. Par exemple, le THC, un autre composant du cannabis, en agissant sur les récepteurs CB2, peut modifier l’activité des récepteurs importants comme l’HER2, impliqués dans la croissance du cancer du sein.
Un aspect intéressant concerne les hétéromères, structures formées par l’union des récepteurs cannabinoïdes avec d’autres récepteurs cellulaires, qui altèrent le comportement des cellules cancéreuses. Cette interaction représente une nouvelle cible thérapeutique, permettant d’agir sur des mécanismes spécifiques au sein des cellules tumorales.
Certaines études indiquent que le CBD peut aider à contrecarrer la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans les tumeurs et favoriser la mort des cellules cancéreuses. La complexité du système endocannabinoïde et ses effets variables sur les différentes tumeurs nécessitent d’ultérieures études pour comprendre comment utiliser au mieux les cannabinoïdes dans la lutte contre le cancer.
Propriétés antitumorales
Le CBD s’avère être une arme prometteuse contre le cancer. Capable de faire obstacle à la prolifération tumorale et provoquer la mort des cellules malades, en préservant les cellules saines.
Le CBD agit sur plusieurs fronts. Il inhibe la prolifération des cellules cancéreuses, bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui nourrissent la tumeur (angiogenèse) et limite sa capacité à se déplacer et à envahir d’autres organes (métastases).
L’efficacité du CBD a été observée dans différents types de tumeur, parmi lesquelles le glioblastome, le cancer du sein, du poumon, de la prostate, du côlon et mélanome. Des études spécifiques sur le mélanome ont mis en évidence une réduction significative des dimensions de la tumeur grâce au traitement par CBD.
L’action antitumorale du CBD s’explique à travers de multiples mécanismes : régulation des espèces réactives de l’oxygène (ROS), stress du réticulum endoplasmique et modulation du système immunitaire. Le CBD induit particulièrement, un stress oxydatif sélectif dans les cellules cancéreuses, les conduisant à l’apoptose (morte cellulaire programmée), sans endommager les cellules saines.
Le CBD influence aussi le micro-environnement tumoral. Limite la sécrétion de cytokines qui favorisent la croissance de la tumeur et altère les dynamiques de l’environnement pour supprimer l’angiogenèse et renforcer la réponse immunitaire.
Dans le cancer du sein, le CBD exerce des effets antiprolifératifs et induit la mort cellulaire programmée à travers apoptose et autophagie. Il inhibe la croissance tumorale par le biais de la régulation négative de ID1, un régulateur clé des métastases.
Le CBD dans la gestion de pathologies liées au cancer
Affronter le cancer et ses effets collatéraux est un parcours difficile. Mais saches que tu n’es pas seul/e et qu’il existe différentes stratégies afin d’améliorer ta condition.
Parmi les troubles les plus fréquents que tu pourrais ressentir il y a l’anxiété, la dépression, la difficulté à dormir, les nausées et vomissements (surtout à cause de la chimio), la douleur et les neuropathies. La bonne nouvelle est que le CBD pourrait t’aider à soulager bon nombre de ces symptômes.
Comment ça marche ? Le CBD interagit avec le système endocannabinoïde, comme un « régisseur » qui régule différentes fonctions du corps, parmi lesquelles l’inflammation, l’anxiété, la douleur et la nausée.
Par exemple, le CBD a un effet relaxant et calmant, qui peut t’aider à mieux gérer le stress de la maladie et des thérapies, surtout si tu souffres d’anxiété et d’insomnie. Il s’avère être un bon allié contre la nausée, un effet secondaire très fréquent de la chimiothérapie.
Mais ce n’est pas tout. Le CBD peut aussi soulager la douleur et les neuropathies. Et n’oublions pas la mucite buccale, une autre complication fréquente des traitements contre le cancer, qui pourrait bénéficier des propriétés anti-inflammatoires et apaisantes du CBD.
Il existe aussi des médicaments à base de cannabinoïdes, comme le nabilone et le nabiximols, déjà utilisés pour traiter des symptômes spécifiques lés au cancer, comme nausée, vomissement et douleur.
Ganoderma Lucidum (Reishi) et l'Aloe Arborescens selon la recette de Père Romano Zago
Tu sais, dans la lutte contre le cancer, Dame Nature nous offre deux alliés vraiment particuliers : le Reishi, un champignon vénéré depuis des siècles dans la médecine traditionnelle asiatique, et l’Aloe Arborescens, préparée selon une recette secrète de Père Romano Zago. Ça te dit d’en découvrir davantage sur ces deux trésors ?
Le Reishi, appelé aussi « Champignon de l’Immortalité », est une vraie merveille pour notre système immunitaire. Imagine une armée de cellules prêtes à te défendre : eh bien, le Reishi contient des substances appelées bêta-glucanes, qui donnent un bon de fouet à ces troupes, en t’aidant à combattre les cellules cancéreuses. Cet extraordinaire champignon semble aussi capable de stopper le réapprovisionnement de l’ennemi, en bloquant la formation de nouveau vaisseaux sanguins qui nourrissent la tumeur.
Et l’Aloe Arborescens, comment peut-elle aider à lutter contre le cancer ? Cette plante aux propriétés curatives exceptionnelles, surtout si elle est préparée selon la recette de Père Zago (qui prévoit de la mélanger à du miel et une goutte d’eau de vie !), est une véritable bombe d’énergie pour ton corps. Non seulement elle te nourrit et renforce tes défenses immunitaires, mais semble également mettre les bâtons dans les roues au cancer, grâce à l’action combinée de ses ingrédients.
La science étudie encore minutieusement les effets de ces remèdes, mais les résultats jusqu’à présent obtenus sont très prometteurs. Evidemment, tu ne dois jamais remplacer les traitements médicaux traditionnels avec ces remèdes naturels, mais ils pourraient être une très bonne aide supplémentaire. Parles-en avec ton médecin pour comprendre comment pourraient-ils te convenir !
Curcuma : le pouvoir de la curcumine dans la lutte contre différents types de cancer
Enfin bref, qui aurait pensé que cette épice que nous utilisons pour donner une touche d’exotisme à nos plats puisse cacher un potentiel aussi grand ? La curcumine, l’ingrédient clé du curcuma, semble vraiment être très prometteuse dans la lutte contre le cancer. Elle ne combat pas seulement les radicaux libres et l’inflammation chronique, elle freine aussi la croissance des tumeurs et peut même renforcer l’effet de la chimiothérapie.
Et dire que cette découverte est issue d’une tradition millénaire. En Inde, le curcuma est un remède naturel utilisé depuis des siècles. Aujourd’hui, la science moderne est en train de confirmer ce que les anciennes traditions avaient prévu. Bien sûr, tout n’est pas rose et fleuri. La curcumine n’est pas toujours facile à absorber par notre corps. Mais les chercheurs sont au travail pour trouver des solutions innovantes. Et va savoir, peut être qu’un jour cette épice deviendra une arme plus efficace dans la lutte contre le cancer.
Chaga
Le Chaga, un champignon qui ressemble à du charbon brulé, pousse sur les troncs des bouleaux dans les terres gelées du Nord. Sibérie, Alaska, Canada : là, où la nature est plus sauvage, se cache ce champignon médicinal. Il n’est pas seulement beau à voir, mais il est aussi riche de substances qui pourraient aider notre corps à être mieux, comme les antioxydants, les vitamines et les minéraux. En particulier les bêta-glucanes, puissants alliés du système immunitaire, en font un champignon spécial. Certaines études préliminaires, menées in vitro et sur des animaux, suggèrent même de possibles bénéfices contre la prolifération des cellules tumorales, mais la science est encore prudente et des recherches complémentaires sont nécessaires afin de confirmer ces propriétés anticancéreuses sur l’homme.
Lis cette étude sur les propriétés anticancéreuses du Chaga.
Withania somnifera (Ashwagandha)
Ashwagandha est un nom qui évoque des terres lointaines et des antiques traditions. Cette plante, connue également comme ginseng indien, est souvent utilisée en médecine Ayurvédique. Elle est utilisée depuis des millénaires pour renforcer le corps et l’esprit, dans le but de donner énergie et sérénité.
L'Ashwagandha cache un secret important qui nous intéresse beaucoup. Ses composants, les withanolides, semblent capables de ralentir la croissance des cellules tumorales et de protéger les cellules saines.
Certaines études suggèrent que l'Ashwagandha puisse rendre les thérapies plus efficaces et moins nocives pour le corps.
Ginseng
Le Ginseng est une racine très appréciée dans la médecine traditionnelle asiatique. Il possède de nombreuses propriétés adaptogènes. Elles sont capables d’augmenter la résistance du corps au stress physique et mental. Mais sa renommée ne s’arrête pas là. Cette racine a également fait son chemin dans la recherche scientifique moderne, notamment comme soutien aux personnes qui doivent affronter le cancer.
Comment y arrive-t-il ? Le ginseng contient une variété de composants actifs, les ginsénosides. Les chercheurs les ont examinés pour leur capacité à influencer divers mécanismes biologiques dans le corps. Ses effets immunomodulateurs peuvent contrôler la réponse du système immunitaire, ce qui le rend très utiles pour les personnes qui luttent contre le cancer.
Certaines études suggèrent que le Ginseng puisse aider à réduire la fatigue liée au cancer, l'un des symptômes les plus courants et les plus débilitants chez les patients oncologiques. Cet effet pourrait non seulement améliorer la qualité de vie mais également augmenter la résilience physique et mentale nécessaire pour affronter les traitements et à la maladie elle-même.
Il peut également aider à prévenir la croissance tumorale et à protéger les cellules saines. Découvre ses propriétés dans cette étude.
Echinacée
L'Echinacée, également connue sous le nom d'échinacée pourpre, est une plante largement reconnue pour ses propriétés immunostimulantes. Originaire des prairies nord-américaines, elle a été traditionnellement utilisée par les populations indigènes pour traiter diverses conditions, allant des affections aux inflammations.
La recherche scientifique moderne a commencé à étudier l'Echinacée non seulement en prévention pour le rhume et la grippe, mais également pour ses applications possibles dans le soutien du système immunitaire chez les patients oncologiques. Des études récentes suggèrent que l'Echinacée peut augmenter la production de cellules immunitaires et améliorer l'efficacité des cellules tueuses naturelles, qui sont essentielles dans la lutte contre les cellules cancéreuses.
Selon ces études, elle parvient également à réduire certains effets de la chimiothérapie, comme la leucopénie. Cette condition se caractérise par une diminution des globules blancs et augmente le risque d’infections chez les patients sous traitement. L'Echinacée pourrait aider à maintenir stables les niveaux de leucocytes, en offrant ainsi une meilleure protection durant le parcours thérapeutique.
Crocine du Safran
Tu as surement déjà entendu parler du safran, pas vrai ? Il n’est pas seulement célèbre pour son risotto à la milanaise, mais aussi pour ses effets contre le cancer. Il est extrait du Crocus sativus L., et est également appelé or jaune. Les stigmates séchés de cette plante contiennent un composant appelé crocine, qui a suscité un grand intérêt parmi les chercheurs. Cette substance semble avoir un impact sur différents types de cellules cancéreuses, parmi lesquelles les tumeurs du poumon, du pancréas, de la peau, colorectales et du sein.
Mais que fait précisément la crocine ? Beh, pour commencer elle inhibe la synthèse de l’acide nucléique dans les cellules tumorales, stimule le système antioxydant du corps, induit l’apoptose (oui, la mort programmée des cellules cancéreuses) et interrompt les voies de signalisation qui favorisent la croissance de la tumeur. Ce large spectre d’action nous suggère que la crocine pourrait être un excellent complément aux thérapies anticancéreuses traditionnelles.
Ce n'est pas tout ! Les études ont aussi montré que la crocine peut réduire l’inflammation, en abaissant des marqueurs tels que le TNF-α et l’IL-1β, et limiter le dommage oxydatif causé par les espèces réactives de l’oxygène. En termes simples, non seulement il aide à ralentir la progression de la tumeur mais aussi à réduire les effets collatéraux liés à l’inflammation et au stress oxydatif qui souvent accompagnent les traitements oncologiques.
Pour le moment, nous publions le lien vers cette étude fantastique.
Cyanidine du raisin
La cyanidine est un pigment naturel présent dans les fruits comme le raisin, les mûres, les myrtilles rouges, les framboises, mais aussi dans les pommes, les prunes, le chou rouge et l'oignon rouge. Ce pigment prévient certaines formes de cancer grâce à de nombreux antioxydants qui combattent les radicaux libres.
Il y a des études qui démontrent comment la cyanidine peut arrêter la croissance des cellules cancéreuses et diminuer l’inflammation. En particulier, dans les cellules du cancer du côlon, elle parvient à limiter l’expression de gènes tels que iNOS et COX-2, impliqués dans la progression tumorale. Incroyable, pas vrai !
Mais il y a plus. La cyanidine peut également interrompre d’importantes voies de signalisation cellulaire, telles que AP-1 et NF-κB, qui contribuent à la croissance des tumeurs. C'est comme si elle mettait des bâtons dans les roues au cancer !
Hé, tu sais quelque chose de vraiment intéressant ? La cyanidine et ses dérivés peuvent prévenir ou réduire les métastases du cancer du sein. Ils agissent de manière sélective, tuant les cellules cancéreuses sans endommager les cellules saines.
Elle semble également influencer les mécanismes de résistance aux médicaments, en interagissant avec des protéines qui expulsent les produits chimiothérapeutiques des cellules cancéreuses. Cela rend les cellules malignes plus sensibles aux traitements. Une arme supplémentaire dans notre arsenal contre le cancer !
Lis ici l’étude sur la cyanidine.
L'Indole-3-carbinol (I3C) et le Diindolylméthane (DIM)
L'indole-3-carbinol (I3C) et le diindolylméthane (DIM) sont deux composants naturels que l’on trouve dans les légumes de la famille des Brassicacées, comme les brocolis, les choux-fleurs et les choux. Devine un peu ? Ils sont très étudiés pour leur potentiel antitumoral.
Ces deux amis sont réputés pour leur capacité à contrecarrer le développement et la progression de différents cancers, type les cancers hormono-dépendants comme le cancer du sein, de la prostate et des ovaires.
L'I3C a un effet préventif sur les cancers pulmonaires causés par le tabagisme. Mais comment fait-il ? Il agit au niveau moléculaire, modulant des voies de signalisation cellulaire spécifiques qui conduisent à la croissance tumorale.
En parlant du DIM, nous pouvons dire qu'il transmet des signaux via le récepteur des hydrocarbures aryliques et d'autres voies clés telles que NF-κB/Wnt/Akt/mTOR. En termes simples, il aide à arrêter le cycle des cellules cancéreuses, bloque l’angiogenèse, l’invasion et les métastases.
DIM et I3C ont été également observés pour leur capacité à induire un métabolisme médicamenteux de phase II et à avoir des effets synergiques avec d’autres composés anticancéreux naturels. Ceci amplifie leur potentiel thérapeutique.
Un fait curieux : DIM et I3C agissent différemment dans les contextes tumoraux. Par exemple, I3C se comporte comme un agoniste du récepteur AhR dans les tumeurs du sein, alors que le DIM non. Ainsi, non seulement ils sont puissants, mais aussi polyvalents !
La recherche suggère que ces composants pourraient être particulièrement efficaces dans les premiers stades de la cancérogenèse. Pratiquement, ça signifie qu'ils pourraient être utilisés aussi dans la prévention et non seulement dans le domaine thérapeutique.
Lis plus d’informations dans cette étude.
Gallate d’Epigallocatéchine (EGCG) du thé vert
Le gallate d’épigallocatéchine (EGCG), un nom complexe à prononcer, ce n’est rien d’autre que le puissant antioxydant que l’on retrouve dans le thé vert. Il est donc non seulement savoureux, mais aussi un véritable champion dans la lutte contre différents types de tumeurs, comme celles du cerveau, de la prostate, du col de l'utérus et de la vessie. Mais voyons un peu mieux comment il fonctionne.
L'EGCG combat le cancer sur plusieurs fronts. Par exemple, il lie et inhibe la protéine Bcl-xl, qui aide les cellules cancéreuses à survivre. De cette manière, il induit l’apoptose, c’est-à-dire la mort programmée des cellules cancéreuses. De plus, il a démontré de pouvoir supprimer les lésions précancéreuses dans les modèles animaux.
Mais attend, il y a autre chose ! L'EGCG interfère avec la signalisation EGFR, un récepteur clé dans la prolifération des cellules cancéreuses. Il influence des processus importants tels que l'arrêt du cycle cellulaire, la migration des cellules tumorales, l'angiogenèse et l'inflammation.
Une autre étude a révélé que l’EGCG induit un stress cellulaire et l’apoptose dans les cellules d’adénocarcinome du côlon. Et tout cela à des doses relativement élevées. Il a également été démontré qu’il améliore l’activité des gènes et des protéines liées à la réponse antioxydante. En termes simples, il rend les cellules cancéreuses plus vulnérables et en réduit l’inflammation.
Les chercheurs ont également découvert l’importance du facteur Nrf2 dans la médiation des effets chimio préventifs de l’EGCG. Cela signifie que l’EGCG pourrait réguler l’expression des gènes, en offrant une protection significative contre le cancer.
Nous te suggérons de lire cette étude pour plus d’informations.
Fisétine de fraises et pommes
La fisétine est certainement un terme complexe mais il s'agit simplement d'un flavonoïde présent dans des aliments comme les fraises et les pommes. Oui, exactement ceux que tu manges tous les jours ! Elle a attiré l’attention de nombreux scientifiques comme arme pour prévenir le cancer.
En effet, la fisétine a des effets anti-inflammatoires et anti-âge.
Comment ça fonctionne ? Eh bien, la fisétine agit comme un puissant antioxydant. Elle réussit à modifier les voies de signalisation cellulaire impliquées dans la croissance tumorale. Parlons de la protéine kinase et de la lipide kinase. Des études spécifiques ont mis en évidence sa capacité à augmenter l'expression de Nrf2 et du gène HO-1 de phase II, importants dans la protection des cellules contre le stress oxydatif.
La fisétine freine les voies de signalisation PI3K/Akt et mTOR, qui sont essentielles à la survie et à la prolifération des cellules cancéreuses. Surtout dans le cancer pulmonaire ! De plus, elle influence la voie de signalisation Wnt, une voie clé dans le contrôle de la prolifération cellulaire et des métastases, en modifiant l'expression de la bêta-caténine et en bloquant la signalisation Wnt/β-caténine.
La fisétine réduit l'adhésion, la migration et l'invasion des cellules cancéreuses. Elle abaisse les niveaux de facteurs nucléaires tels que NF-κB et AP-1, soulignant ultérieurement son potentiel en tant qu'agent chimio préventif et thérapeutique.
La prochaine fois que tu manges une fraise ou une pomme, pense à tous les bienfaits que tu apportes à ton corps.
Lis cette étude sur les nombreuses propriétés de la fisétine.
Génistéine de soja, de lupin et de kudzu
Parlons maintenant de la génistéine, une isoflavone que tu retrouves dans le soja, le lupin et le kudzu. Elle a des propriétés antioxydantes et anti-angiogéniques. Mais qu’est-ce qui la rend si spéciale ? Elle parvient pratiquement à influencer la croissance des cellules tumorales !
Elle le fait en intervenant dans le processus de formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui nourrissent les tumeurs. Elle réussit également à bloquer la tyrosine kinase, une enzyme clé dans la division cellulaire et la survie des cellules.
Son effet sur le cancer du sein est particulièrement intéressant. Environ 70 % de ces tumeurs expriment des récepteurs aux œstrogènes (ER-positifs). La génistéine entre en compétition avec les œstrogènes pour se lier à ces récepteurs, préférant les β aux α. Ceci suggère qu’elle pourrait modifier la prolifération des cellules mammaires liées aux œstrogènes.
La génistéine s'est révélée efficace également dans le traitement de la leucémie et dans la réduction de l'inflammation dans les types de colite. Cela en fait un excellent agent anti-inflammatoire et anticancéreux. Les études indiquent qu'elle exerce ces effets en modifiant l'activité de l'AP-1, une protéine qui contrôle l'expression des gènes et la réponse des cellules au stress.
Nous vous invitons à lire cette étude sur la génistéine.
Artemisia Annua
L'Artemisia Annua, également appelée « Absinthe douce », est une plante utilisée depuis des siècles par les Chinois, surtout pour lutter contre le paludisme. Mais attention, ces dernières années, elle a attiré également l’attention de la communauté scientifique pour ses potentielles propriétés anticancéreuses.
Cette plante contient un composant appelé artémisinine, capable de contrecarrer l'activité de certaines tumeurs. L'artémisinine peut induire l'apoptose, c'est-à-dire la mort programmée des cellules cancéreuses. Comment fait-elle ? Eh bien, par le biais de mécanismes divers, parmi lesquels la production d’espèces réactives de l’oxygène et l’altération de l’expression des gènes.
Ce groupe Facebook contient de nombreuses recherches et preuves sur cette belle plante.